-
Par melanchton le 4 Février 2006 à 23:39
Tes yeux me souriaient... et je marchais heureux
Sous le ciel constellé, nocturne et vaporeux,
Pendant que s'entr'ouvrait, blancheur vibrante et pure,
Mon âme - comme un lys ! - passée à ta ceinture.
...
5 commentaires -
Par melanchton le 22 Janvier 2006 à 20:46Elle va, nue et folle et les cheveux épars,
Et, songeant comme en rêve à son vainqueur Thésée,
Admire la douceur des fauves léopards.
5 commentaires -
Par melanchton le 18 Octobre 2005 à 22:20
Hum, non c'est plutôt Marceline. Celui qui à dit "C'est le chien de Mickey", sort!
Si comme Saadi, tu n'as de maîtresses qu'en songe,
tu es à l'abri des chagrins et des désillusions.
J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.
Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.
2 commentaires -
Par melanchton le 13 Octobre 2005 à 08:07
Puisque vous avez l'air d'apprécier ce bon Stéphane, voici quelques vers de sa façon :
Si tu veux nous nous aimerons
Avec tes lèvres sans le dire
Cette rose ne l'interromps
Qu'à verser un silence pire
Jamais de chants ne lancent prompts
Le scintillement du sourire
Si tu veux nous nous aimerons
Avec tes lèvres sans le dire
Muet muet entre les ronds
Sylphe dans la pourpre d'empire
Un baiser flambant se déchire
Jusqu'aux pointes des ailerons
Si tu veux nous nous aimerons.
1 commentaire -
Par melanchton le 11 Octobre 2005 à 20:05
Sans l'oublier
Sans l'oublier, on peut fuir ce qu'on aime.
On peut bannir son nom de ses discours,
Et, de l'absence implorant le secours,
Se dérober à ce maître suprême,
Sans l'oublier !
Sans l'oublier, j'ai vu l'eau, dans sa course,
Porter au loin la vie à d'autres fleurs ;
Fuyant alors le gazon sans couleurs,
J'imitai l'eau fuyant loin de la source,
Sans l'oublier !
Sans oublier une voix triste et tendre,
Oh ! que de jours j'ai vus naître et finir !
Je la redoute encor dans l'avenir :
C'est une voix que l'on cesse d'entendre,
Sans l'oublier !
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique