• Tes yeux me souriaient... et je marchais heureux

    Sous le ciel constellé, nocturne et vaporeux,

    Pendant que s'entr'ouvrait, blancheur vibrante et pure,

    Mon âme - comme un lys ! - passée à ta ceinture.

     

    ... 


    5 commentaires
  • Elle va, nue et folle et les cheveux épars,
    Et, songeant comme en rêve à son vainqueur Thésée,
    Admire la douceur des fauves léopards.

    5 commentaires
  • Hum, non c'est plutôt Marceline. Celui qui à dit "C'est le chien de Mickey", sort!


    Si comme Saadi, tu n'as de maîtresses qu'en songe,

    tu es à l'abri des chagrins et des désillusions.

     

    J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;

    Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes

    Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.

     

    Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées

    Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.

    Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;

     

    La vague en a paru rouge et comme enflammée.

    Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...

    Respires-en sur moi l'odorant souvenir.



    2 commentaires
  • Puisque vous avez l'air d'apprécier ce bon Stéphane, voici quelques vers de sa façon :

    Si tu veux nous nous aimerons

    Avec tes lèvres sans le dire

    Cette rose ne l'interromps

    Qu'à verser un silence pire

     

    Jamais de chants ne lancent prompts

    Le scintillement du sourire

    Si tu veux nous nous aimerons

    Avec tes lèvres sans le dire

     

    Muet muet entre les ronds

    Sylphe dans la pourpre d'empire

    Un baiser flambant se déchire

    Jusqu'aux pointes des ailerons

    Si tu veux nous nous aimerons.

     


    1 commentaire
  • Sans l'oublier

    Sans l'oublier, on peut fuir ce qu'on aime.

    On peut bannir son nom de ses discours,

    Et, de l'absence implorant le secours,

    Se dérober à ce maître suprême,

    Sans l'oublier !

     

    Sans l'oublier, j'ai vu l'eau, dans sa course,

    Porter au loin la vie à d'autres fleurs ;

    Fuyant alors le gazon sans couleurs,

    J'imitai l'eau fuyant loin de la source,

    Sans l'oublier !

     

    Sans oublier une voix triste et tendre,

    Oh ! que de jours j'ai vus naître et finir !

    Je la redoute encor dans l'avenir :

    C'est une voix que l'on cesse d'entendre,

    Sans l'oublier !

     


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique