• Les montreurs

    Tel qu'un morne animal, meurtri, plein de poussière,

    La chaîne au cou, hurlant au chaud soleil d'été,

    Promène qui voudra son cœur ensanglanté

    Sur ton pavé cynique, ô plèbe carnassière !

     

    Pour mettre un feu stérile en ton oeil hébété,

    Pour mendier ton rire ou ta pitié grossière,

    Déchire qui voudra la robe de lumière

    De la pudeur divine et de la volupté.

     

    Dans mon orgueil muet, dans ma tombe sans gloire,

    Dussé-je m'engloutir pour l'éternité noire,

    Je ne te vendrai pas mon ivresse ou mon mal,

     

    Je ne livrerai pas ma vie à tes huées,

    Je ne danserai pas sur ton tréteau banal

    Avec tes histrions et tes prostituées.


  • Commentaires

    1
    Volcane
    Vendredi 14 Octobre 2005 à 17:04
    Nue
    J'ai choisi de marcher nue sous mon armure. Mais ne vous inquiétez pas elle est d'acier inoxydable. Par contre la Nudité j'y tiens, si vous m'avez lue plus bas vous savez pourquoi...
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :